La cour d’appel de Kinshasa/Gombe a réduit les peines infligées aux condamnés en première instance au procès sur le détournement des fonds alloués au programme de 100 jours du Président Félix Tshisekedi. Ainsi, dans le verdict rendu mardi 15 juin, l’ex-directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, écope de treize ans de travaux forcés, au lieu de vingt ans.
Les peines des codétenus de Vital Kamerhe ont été aussi revues : l’homme d’affaires libanais Samih Jammal est condamné à six ans de travaux forcés, au lieu de vingt ans prononcés au premier degré. L’ex-responsable du service import et export à la Présidence de la République, Jeannot Muhima Ndoole Jeannot Muhima, a vu sa peine réduite de moitié.
Il ne reste plus aux condamnés que le pourvoi en cassation, s’ils ne sont pas satisfaits de ce verdict.
Vital Kamerhe avait été condamné par le tribunal de grande instance Kinshasa/Gombe le 20 juin 2020 à vingt ans des travaux forcés pour détournement des fonds publics. Le tribunal avait dit « établie en fait et en droit l’infraction de détournement des deniers publics portant sur le montant de 48 831 148 $USD à charge des prévenus Samih Jammal et Kamerhe Lwa Kanyingini Vital”.
Samih Jammal avait aussi écopé de la même peine pour notamment détournement d’argent et blanchiment des capitaux.
Quant au prévenu Muhima Ndoole Jeannot, il avait été condamné à deux ans de travaux forcés pour l’infraction de détournement des deniers publics portant sur la somme de 1.154.800 $USD.