Interpellation de Harish Jagtani par le CNC : les avocats de l’homme d’affaires dénoncent des atteintes à la présomption d'innocence


Les avocats de l’homme d’affaires Harish Jagtani, patron de HJ Hospitals, qualifient de douteux les faits reprochés à leur client par le Conseil national de cyberdéfense (CNC) qui l’a interpellé et l’auditionne depuis le 17 mars dernier.

Dans un communiqué publié vendredi 21 mars, le cabinet Kibuka, qui défend Harish Jagtani, porte à la connaissance de l’opinion publique que son client est interpellé et entendu par le CNC pour des faits dont la nature infractionnelle reste "douteuse".  

D'après des informations émanant de certaines sources des services de sécurité et de renseignements contactées par Radio Okapi, il est reproché à Harish Jagtani plusieurs griefs, entre autres, le financement des rebelles du M23/AFC. Il serait leur pourvoyeur en nourriture et en médicaments, selon ces sources.

La défense de l’homme d’affaires dénonce un lynchage médiatique autour de cette interpellation et met en garde contre la propagation de nouvelles susceptibles de porter atteinte à l’honneur de son client, qui jouit encore de la présomption d’innocence.

Elle rappelle aux médias le respect de la loi fixant les modalités pratiques de la liberté de presse et du Code sur le numérique.

Harish Jagtani est à la tête non seulement de l’un des plus grands hôpitaux de la ville de Kinshasa, HJ Hospitals, mais aussi de plusieurs autres entreprises majeures en République démocratique du Congo, notamment Serve Air-Sarl, Hilton Hôtel, Suprême Automobile, Mode