Le programme du Fonds au profit des victimes près la Cour pénale internationale (CPI), a tenu ce 12 mai à Kinshasa, une session d’évaluation sur la mise en œuvre du Fonds au profit des victimes par les responsables de cette institution qui répare les victimes des crimes relevant de la compétence de la CPI.
Il a été reconnu que, le Fonds au profit des victimes près la Cour pénale internationale a atteint deux cent trente mille bénéficiaires directs et indirects dans son cycle du premier projet de 2008 à 2017 dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en RDC.
Actuellement, ce Fonds gère trois affaires à savoir Germain Katanga, Bosco Tanganda et Thomas Lubanga. Ce dernier est dans un processus qui court jusqu’au 1er octobre 2021.
« Le Fonds n’a pas réalisé qu’un seul projet. Pour le premier cycle, il y avait un total de 16 projets. Et 230.000 bénéficiaires n’est pas un effectif moindre. Le processus de réhabilitation n’est comparable au projet d’urgence. Il faut accompagner la victime dans une approche holistique, dans toutes les dimensions qui l’affectent », a indiqué, Richard Budju, assistant au programme du Fonds.
La responsable du programme de ce fonds, Mme Kizita Forgwe a fait connaître les mécanismes mis en place pour identifier ces victimes :
« Il y a tout un système pour s’assurer que les victimes sont des bénéficiaires réels. On leur pose des questions précises par rapport au préjudice que la victime a subi. Est-ce qu’elle a des témoins ? Ça peut être un membre de famille, le chef du village, etc. »
Les projets de réparation n’ont commencé qu’en 2019. Celui d’assistance en 2008. Ils ont concerné les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri où le Fonds a évolué avec différentes couches sociales. Il fait ainsi un plaidoyer pour des donations en provenance des personnes de bonne volonté.