Les réfugiés centrafricains se trouvant dans le territoire d’Ango, à environ 600 km au nord de Kisangani dans la province du Bas-Uélé exigent leur rapatriement. Ils ont exprimé ce vœu à travers un mémorandum adressé lundi 10 mai, au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), dont une copie a été remise à l’administrateur du territoire intérimaire de cette entité, après l'interdiction d’une marche de colère par les autorités locales.
« Nous en avons assez des souffrances dans le territoire d’Ango. Nous voudrions aller mourir et être enterré dignement en Centrafrique plutôt que de continuer à vivre à Ango. Si la communauté internationale est incapable de nous prendre en charge, qu’on nous retourne dans notre pays », a lancé Bertin Pate, représentant du comité directeur des refugiés centrafricains dans le territoire d’Ango.
Ce dernier fait part de multiples souffrances auxquelles lui et les 50 000 autres de ses compatriotes sont confrontés dans cette entité.
Selon eux, ils avaient fui leur pays à cause de la guerre en 2010, 2013 et en 2018.