RDC : constitution d’une commission interministérielle pour examiner la situation du RAM

Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a noté le mécontentement des utilisateurs des réseaux de communication vis-à-vis des méthodes de prélèvement de la taxe Registre des appareils Mobile (RAM) initiée par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC).

C’est ce qu’indique le compte-rendu du Conseil des ministres du vendredi 7 mai.

« Quant à la taxation de ce service, il a suggéré la constitution d’une Commission interministérielle pour examiner cette situation afin d’éclairer l’opinion », indique le compte rendu.

Le gouvernement de la RDC a instauré depuis le mois de mars dernier la taxe sur l'usage de téléphone. Pour le Registre des appareils Mobile (RAM), cette taxe va permettre à l'autorité publique de lutter contre les téléphones contrefaits et protéger ainsi les données téléphoniques de tous les Congolais.

Mais des experts en télécommunications s’insurgent contre cette taxe, qui selon eux, « est un autre moyen d'appauvrir le peuple congolais déjà démuni ». Ils militent pour l’annulation du décret instituant cette taxe.

Des mouvements de consommateurs ont organisé lundi une marfche pour exiger le retrait de cette taxe.

Les abonnés de différentes compagnies de télécommunication cellulaire en RDC dénoncent la procédure de retrait des crédits.

Pour les gestionnaires du RAM, la population congolaise aura plus à gagner grâce aux multiples projets qui seront entrepris par les fonds générés par cette taxe.

 

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