A l’occasion de la célébration de la journée de la liberté de la presse célébrée lundi 3 mai, le porte-parole des opérations Sokola1 Grand nord, le lieutenant Anthony Mwalushayi, appelle les journalistes à plus de responsabilité dans le traitement de l’information en temps de guerre.
« Vous savez, l’information sécurise. Si le journaliste ne donne pas une information certifiée par le service de sécurité, ça peut mettre la communauté en danger. Il ne doit pas donc faire l’apologie de l’ennemi. Quand le journaliste, au nom de la liberté de la presse, intensifie les actions de l’ennemi dans le media, ça cause aussi des psychoses au niveau de la population », a indiqué le Lieutenant Antony Mwalushayi.
Il demande en outre aux journalistes de consulter les sources sécuritaires avant la diffusion des informations à caractère sécuritaire :
« Notre région fait face à un ennemi terroriste qui est différent d’autres provinces. Au-delà de liberté de la presse, au-delà des principes journalistiques, le journaliste doit savoir qu’il est congolais. Donc il doit faire montre du patriotisme ».
Le journaliste, a-t-il déclaré, doit contribuer en communiquant positivement sur l’armée.
Pour lui, on ne peut pas passer une information sécuritaire dans le média sans citer la source officielle.