D’après Cosma Wilungula, directeur général de cet institut, certaines accusations de violation des droits de l’homme dans les parcs et dans les aires protégées de la RDC peuvent inciter des partenaires techniques et financiers à interrompre leur appui.
Ce qui a conduit l’ICCN à mettre en place cette cellule dont les agents auront la mission de mener les investigations sur des allégations des violations des droits de l’homme commises dans les parcs et aires protégées de la RDC.
«Lorsqu’il y a un peuple autochtone qui a été touché dans un parc, immédiatement c’est qualifié de violation de droits de l’homme. Et les populations des pays [qui financent l’ICCN, NDLR] demandent à leur Parlement de suspendre les financements parce qu’on ne peut pas financer des pays qui sont en train de violer les droits de l’homme», explique M. Cosma Wilungula.
Le directeur général de l’ICCN affirme que quelque fois ces allégations de violations de droits de l’homme ne sont pas fondées. D’où la nécessité d’avoir une équipe qui puisse enquêter.