Le Senat a examiné ce jeudi 22 avril la demande de réintégration de l'ex-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, arrêté mercredi 21 avril à Brazzaville.
Dans sa lettre du 17 avril dernier, Willy Bakonga a sollicité formellement sa réintégration au Sénat, alors qu’il était déjà convoqué à la Cour de cassation pour des soupçons de détournements qui pèse contre lui, dans sa gestion du ministère de l’EPST.
Élu à la fois député provincial, national et sénateur, l'ex-ministre Willy Bakonga a laissé ses mandats parlementaires à ses suppléants proches de famille.
Au Sénat, son frère Reagan Bakonga qui y siège a, par une motion incidentielle, demandé au bureau de rejeter la demande de l’ancien ministre de l’EPST, la qualifiant de fausse.
Cependant le président du Sénat, Modeste BAhati a indiqué que conformément au règlement intérieur, la chambre a déjà pris acte de la demande de Bakonga.