La conférence des présidents des groupes parlementaires et commissions permanentes de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 24 mars, l’avant-projet du calendrier de la session de mars sous des divergences persistantes entre le FCC et l’Union sacrée de la nation (USN). Ces divergences portent sur la reconfiguration des groupes parlementaires après le basculement de la Majorité parlementaire.
Pendant ce temps, 10 jours après l’ouverture solennelle de la session de mars, aucune plénière n’a été convoquée alors qu’au regard de l’abondance des matières prioritaires à examiner les trois mois de cette session risquent de ne pas aborder toutes matières prévues.
Selon le député PPRD, Didi Manara, La non-tenue des plénières à l’Assemblée nationale témoigne de l’incapacité pour l’Union sacrée de travailler efficacement pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
Pour Tony Muaba de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), au regard du basculement de la majorité parlementaire, l’Assemblée nationale devrait être profondément restructurée, avant d’aborder l’examen des matières prioritaires.
A en croire certaines sources, le bureau de l’Assemblée nationale n’arrive pas à convoquer les plénières suite au manque des frais de fonctionnement depuis janvier.
Pour sa part, le Bureau de l’Assemblée nationale justifie la non-convocation des plénières par le décès et l’organisation des obsèques du député national Henri Thomas Lokondo.
Le rapporteur de la chambre basse, Joseph Lembi, annonce la convocation d’une plénière entre la fin de cette semaine ou en début de la semaine prochaine.
Toutefois, il reconnait les divergences entre le Front commun pour le Congo (FCC) et l’Union Sacrée sur notamment la répartition prochaine des groupes parlementaires.
Suivez Joseph Lembi dans cet extrait sonore :