La Police nationale congolaise (PNC) a mis la main jeudi 25 mars à Kananga sur une vingtaine de présumés malfaiteurs, dont trois femmes. Ces personnes sont accusées d’être à la base de l’insécurité qui prévaut à travers la ville. Le commandant-second de la police urbaine sollicite ainsi la collaboration de la population pour bien mener cette opération.
Selon des sources policières, cette opération de traque a débuté vers 10 heures locales.
Ces présumés malfrats ont été tour à tour appréhendés aux quartiers Tshinsambi, Kamayi, Kele-kele et ailleurs.
Parmi les suspects se trouvent trois femmes, qui plaident non-coupables. Cette opération de traque est saluée par de nombreux Kanangais, qui s’étaient amassés devant le commissariat urbain de la police.
La plupart d’entre eux ont demandé aux autorités provinciales d’encourager les éléments de la PNC qui mènent cette action.
Un sexagénaire, trouvé sur le lieu, a demandé aux autorités de juger et d’infliger des sanctions exemplaires aux coupables pour dissuader tous ceux qui écument la ville.
De son côté, le commandant-second de la police urbaine, major Johm Mbela, a sollicité la collaboration de la population pour bien mener cette opération.
Le major Johm Mbela a promis de nettoyer la ville de toutes ses écuries d’Augias.
La ville de Kananga fait face, depuis six mois, aux malfrats qui dévalisent des maisons, volent, violent et tabassent de paisibles citoyens.