Le ministre provincial de l’intérieur, Joachim Kumarer Niet, a instruit mercredi 24 mars les autorités du territoire de Masimanimba d’abattre les éléphants et buffles qui agressent les habitants.
Selon lui, ces animaux ravagent les champs et les étangs en empêchant la population à se rendre dans leurs champs.
Joachim Kumarer Niet assure que l’ordre a été donné aux autorités locales de pouvoir abattre ces animaux, afin de sécuriser la population :
« L’autorisation vient d’être donnée aux autorités locales pour abattre ces animaux féroces. Vous savez les buffles, les hippopotames ce sont des espèces protégées. Il faut un arrêté du gouverneur qui autorise leur abattage. Comme c’est fait, maintenant, on va les abattre. Et quand vous abattez sans autorisation, c’est une infraction. »
Il invite la population du village Kingongo au calme et à la vigilance, et recommande de ne pas se rendre au champ seul, mais en groupe.
Depuis le 8 mars, les éléphants et buffles apparaissent dans certains villages des secteurs de Kibolo et de Mosango, renseignent des sources locales.
Ces animaux féroces qui ont apparu dans le village Kingongo ont causé beaucoup des dégâts.
Pour le député provincial Dario Kimukedi, élu de ce territoire, cette situation risque d’entrainer la famine dans cette partie du pays. Les villageois ne vaquent plus librement à leurs occupations champêtres, craignant d’être attaqués. Il plaide auprès des autorités provinciales pour une solution définitive à ce « calvaire » :
« Nous invitons les autorités provinciales à pouvoir prendre toutes les mesures utiles pour pouvoir mettre fin à cette cavale. Parce que non seulement que les populations sont en danger, mais aussi leurs activités champêtres sont arrêtées. C’est la famine qui va être au rendez-vous, ce qui n’est pas bon pour notre population. »