Le Noyau de coordination des personnes vivant avec handicap, toutes catégories confondues, plaide pour l’accessibilité des femmes vivant avec handicap à l’outil informatique et à la formation en leadership féminin. Ce plaidoyer a été fait lundi 8 mars au centre Espoir des Sourds de Kisangani (Tshopo), lors d’une matinée de sensibilisation des femmes vivant avec handicap sur le rôle qu’elles doivent jouer en tant que personne humaine à part entière dans le développement de leurs milieux.
Diverses catégories des femmes vivant avec handicap ont participé à cette séance de sensibilisation. Il s’est agi des femmes albinos, des handicapées physiques, des sourdes et autres.
Pour l’oratrice du jour, Dr Véronique Lemba, en cette journée internationale des droits de la femme, il est opportun de leur expliquer le sens de cette journée.
Mais il est surtout un devoir de les conscientiser pour qu’elles s’impliquent à leur propre formation afin de contribuer au développement de leurs milieux.
Pour cela, elles doivent accéder à l’outil informatique et à la formation : « Le monde d’aujourd’hui c’est le numérique, des choses se passent par-ci, par-là et on les découvre qu’à l’internet. Alors les femmes qui ont eu la chance d’être formées ou de s’approprier de l’outil informatique ou de certaines formations de leadership je crois ça sera utile d’abord pour leur autoformation mais aussi pour leur visibilité… »
Par ailleurs, au cours de la célébration officielle de cette journée à l’Alliance française de Kisangani, la Ministre provinciale du genre, famille et enfant, Albertine Likoke, a exhorté les femmes de la Tshopo à fédérer leurs énergies afin d’améliorer leur situation sociale.
Elle leur a demandé également de se battre pour contrecarrer la masculinité négative de certains hommes qui veulent tout prendre, pour ne jamais partager les responsabilités avec les femmes.