Les ambassadeurs et autres responsables des représentations diplomatiques accrédités à Kinshasa ne peuvent plus quitter la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), pour l'intérieur du pays, sans en informer le chef de la diplomatie congolaise et les services compétents. C’est l’une des résolutions prises mardi 22 février, à l’issue du Conseil de sécurité spécial organisé autour du Président de la République, Félix Tshisekedi.
Cette réunion a été convoquée après le meurtre de l’ambassadeur d’Italie, Luca Attanasio, lundi 22 févier au Nord-Kivu. Son garde du corps, ainsi que le chauffeur du Programme alimentaire mondial (PAM), ont aussi été tués, dans une attaque armée.
Autre décision prise à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité : l'engagement ferme pour renforcer la sécurité dans les zones rouges, c'est-à-dire les parties de la RDC, considérées comme à haut risque.
Le Conseil de sécurité va aussi tout mettre en œuvre pour dénicher les commanditaires de ce crime crapuleux et leurs complices intellectuels.
L'équipe mise sur pied par les autorités locales va être renforcée par des experts qui vont venir de Kinshasa.
Outre la ministre des Affaires Étrangères et le Vice-ministre de la Défense, du côté gouvernement, le Directeur général des migrations (DGM), le Conseiller spécial du Chef de l'Etat en matière de sécurité, tous les responsables policiers et militaires liés à la sécurité du pays ont pris part à cette rencontre.
Peu avant le Conseil de sécurité spécial, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est allé consoler l'épouse de l'ambassadeur italien, Mme Zakia Attanasio et ses trois filles, au domicile familial sur l'avenue Baudouin dans la Commune de la Gombe.