Vingt-cinq journalistes de vingt et une radios de la ville et territoire de Beni ont clôturé mercredi 27 janvier, leur formation sur la prévention de l’exploitation et abus sexuels par le Réseau de médias pour le développement (REMED).
Cette formation qui a duré deux jours dans la ville de Beni avait pour objectif d’outiller ces professionnels des médias pour qu'à leur tour, ils puissent sensibiliser les communautés sur cette problématique qui les vise. La Reine Vahwere, cheffe d’antenne de REMED/Beni indique qu'après cette formation, ces journalistes deviendront des sensibilisateurs.
« L’objectif poursuivi par cette formation, c’est de former ces journalistes et après, eux seront des sensibilisateurs. Ils vont sensibiliser les communautés à lutter contre l’exploitation et abus sexuels qui sévit au niveau de Beni ville et Territoire. Nous pensons passer par le canal des journalistes, c’est plus efficace parce que nous, c’est le REMED, on n’a pas les moyens qu’on puisse sensibiliser la communauté, mais avec des radios où ils ont des fréquences et des capacités d’attendre même d’autres provinces, et nous pensons qu’avec les radios les messages qu’ils vont produire parce qu’ils vont produire des émissions, ils vont produire des messages et spots qui vont atteindre un grand nombre de la population », a déclaré la cheffe d'antenne de REMED.
La Reine Vahwere rassure qu'après Beni, cette formation va se poursuivre ailleurs.
« La prochaine étape, c’est la ville de Butembo. Et après la ville de Butembo, ça sera Goma parce que nous avons voulu former les journalistes de Beni ville et territoire, de Butembo et de Goma parce que REMED a constaté que l’exploitation et abus sexuel sont plus dans ces milieux au Nord-Kivu. Avec les radios de Goma, ça va atteindre les populations de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi ; et avec les radios de Beni ville et territoire, ça va atteindre les populations d’abord de Beni ville et territoire mais aussi l’Ituri. Et pour les radios de Butembo, là nous voyons les populations du territoire de Lubero et la ville de Butembo elle-même », a-t-elle expliqué.