La population du territoire de Kabare est descendue dans la rue ce lundi 4 janvier pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans le groupement d’Irambi-Katana. En deux semaines, trois personnes ont été tuées dans cette localité.
Le dernier cas date du dimanche 3 janvier où une femme commerçante a été tuée par balles lors d’une attaque des bandits à mains armées à son domicile. Selon la société civile locale, Emmanuel Bengheya, le présumé auteur de cette insécurité serait un allié du chef rebelle Chance qui a été libéré récemment de la prison centrale de Bukavu.
« L’insécurité est de retour dans le groupement d’Irambi Katana. Et seulement dans deux semaines nous venons d’enregistrer trois personnes tuées. Ce sont des morts orchestrés par des hommes en armes. Le dernier cas date de la nuit du samedi à dimanche, une femme a été tuée par ces inciviques. Et c’est pourquoi d’ailleurs nous avons condamné la libération d’un allié de Chance (chef rebelle, NDLR), qui est présumé auteur de l’insécurité dans le territoire de Kabare particulièrement dans le groupement d’Irambi Katana, libéré pour une cause que la population ignore toujours », dénonce Emmanuel Bengheya.
La population a barricadé la route dans le centre d’Irambi Katana uniquement pour dénoncer cette insécurité, ajoute-t-il.