Les formations sanitaires n’ont pas de médicaments pour assurer la prise en charge des malades hypertendus et les diabétiques touchés par la COVID-19. Ce cri d’alarme a été lancé au cours d'un point de presse tenu dimanche 8 novembre par le chef intérimaire de l’antenne locale de la division provinciale de la santé, Guy Makelele.
« Tenant compte de notre protocole, certains médicaments sont disponibles, mais d’autres ne le sont pas. Pour dire que les formations sanitaires, malgré les efforts qui sont quand même fournis il y a certains médicaments qui manquent. Et surtout les médicaments de prise en charge des cas de comorbidité. Par là, je voie tous les cas Coronavirus pour des personnes qui sont concernées par l’hypertension artérielle ou le diabète. On n’a pas les autres médicaments qui peuvent prendre en charge ces cas-là, bien sur les formations sanitaires essaient de se débrouiller à la mesure de leurs moyens », a affirmé Guy Makelele.
Il indique qu’outre le manque d’intrants, le retard dans le rendu des résultats laboratoires affecte également la prise en charge générale de tous les cas de Coronavirus dans la région :
« C’est le retard dans le rendu des résultats. Mais, l’idéal serait vraiment la décentralisation des laboratoires. Cela nous permettrait d’être pro actifs. L’autre problème, c’est par rapport à la mobilité des prestataires qui doivent suivre les contacts, qui doivent faire le suivi à domicile de différents malades. L’autre aspect, c’est vraiment le faible engagement de la population. »