L’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) a dressé un bilan mitigé de la liberté de la presse à Kananga. C'est en marge de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes, célébrée le 2 novembre.
Le secrétaire provincial sortant de l'UNPC/Kasaï-Central, Sosthène Kambidi, a cependant noté que deux journalistes ont été interpellés dans l’exercice de leur profession et une station de radio est censurée depuis janvier 2020, à Kananga.
Pour sa part, l’ONG Journaliste en Danger (JED) note une légère amélioration concernant les atteintes à la liberté de la presse, en dépit de plusieurs cas d’agression et d’interpellation des journalistes enregistrés l’année en cours.
Le correspondant de cette ONG au Nord-Kivu, Tuver Wundi, qui intervenait lundi 2 novembre à Radio Okapi, s'est dit satisfait de cette amélioration qui est différente des années précédentes :
« Pour cette année que nous sommes en train de clôturer par le monitoring de JED qui part du 2 novembre 2019 au 2 novembre 2020, le Nord Kivu est sixième province. Ça veut dire qu’il y a une amélioration légère des atteintes à la liberté de la presse. Donc, on peut se féliciter du fait qu’il y a cette petite transition. Mais nous ne voulons pas que le Nord Kivu soit dans le top 10. Le souci c’est qui faille que le Nord Kivu soit la 26ème province si pas la dernière où on ne peut pas observer des cas d’atteinte a la liberté de la presse. Et donc pendant cette période, on a connu beaucoup d’agressions des journalistes, on a connu des journalistes qui ont été ciblés parce qu’ils font leur travail et interpellés pour avoir donné une information qui n’a pas plu à une ou telle autre personne ».