La Société Minière de Bakuanga (MIBA) a produit mercredi 15 octobre, 78 carats de diamant. C'est la première production obtenue, après une année d'arrêt d’activités minières au sein du polygone minier. Les autorités de l'entreprise étaient présentes au polygone minier pour voir et aussi présenter la première production.
« C’est depuis hier [mercredi 15 octobre] qu'on a produit 78 carats. C'est le démarrage. La machine a été à l'arrêt, il y a un an déjà. Et là nous sommes en train de reprendre. Et on va continuer à produire et ça ira. Aujourd'hui, on n'a pas encore fini, on a laissé la production en cours, à la fin de la journée, on va savoir combien on a produit », a indiqué l’administrateur directeur général ad intérim de la MIBA.
D'après le directeur technique de cette entreprise minière, Corneille Mbikayi, la MIBA compte près de 13 à 14 massifs kimberlite, sur lesquels les sondages de teneur et des structures ont été effectués.
Selon lui, le massif 1 contient près de 45 millions de carats de diamant, ce après 190 sondages effectués sur 200 mètres de profondeur.
« Sur le massif 1, nous avons fait presque 197 sondages. Les gens de Geostat sont venus réévaluer, ils sont allés autour de 150 mille carats. S'il fallait aller autour de 300 mètres de profondeur, nous serions au-delà. Au niveau de 200 mètres, nous sommes autour de 45 millions de carats », a-t-il précisé.
La première production du diamant a satisfait la population qui s'inquiétait de la chute de l'entreprise minière qui reste le poumon de l'économie de la province.
Corneille Mbikayi affirme que la production reprend avec les concentrés qui étaient gardés dans le pipeline, lors de l'arrêt des travaux, il y a de cela une année. Après le traitement des concentrés, il y a lieu de toujours compter sur la MIBA.
Quelques organisations non gouvernementales souhaitent que des moyens conséquents soient octroyés à la MIBA pour lui permettre de reprendre totalement ses activités.