Le groupe de 13 parlementaires et personnalités de la société civile engagés dans la voie d’obtenir un consensus sur la réforme électorale proposent la création d’un compte d’affectation spécial qui permet de recueillir à l’issue de chaque exercice budgétaire les moyens nécessaires pour faire fonctionner la CENI.
Ils l’ont dit au cours d'un point de presse tenu lundi 28 septembre à Kinshasa pour présenter le rapport de ses échanges avec les différentes couches politiques et sociales du pays.
« Il y a la question du financement électoral. La proposition majeure qui a été faite ici, au-delà de la gouvernance des finances de la CENI, c’est d’appeler à ce que dans le budget de l’Etat, un compte d’affectation spécial puisse y être créé et qu’il permette de recueillir à l’issue de chaque exercice budgétaire les moyens nécessaires pour faire fonctionner la CENI et amener la CENI au moment de l’organisation des opérations électorales à ne pas être à court d’argent », a expliqué le député Delly Sesanga.
Selon ces personnalités, le Congo doit cesser d'être cette exception d'un pays ne disposant pas d'un fichier d'identification des nationaux lequel doit permettre d'extraire un fichier des électeurs pour l'organisation des scrutins.
« Nous pensons que pour une fois nous avons le temps d’amorcer cette question sur l’identification des électeurs dans le délai pour que l’identification des électeurs puisse concourir à l’élaboration d’un premier fichier des nationaux congolais et résoudre les deux questions en même temps : répondre d’abord présent aux questions de 2023 et favoriser que pour les élections de 2028 nous puissions y aller sans qu’il y ait besoin de procéder à un enrôlement des électeurs en extrayant tout simplement les électeurs du fichier des nationaux », a indiqué Delly Sesanga.
