Le secrétaire général du ministère de l’environnement et développement durable, Benjamin Toirambe a recommandé la prise de conscience aux autorités locales et aux acteurs qui pilotent les projets de développement communautaire.
C'était à l'occasion de la mise en place, jeudi 17 septembre à Mbandaka, du comité de pilotage du projet intégré REDD+ a l'Equateur, après un atelier de trois jours d'échange sur la gestion participative et les bonnes pratiques dans la foresterie communautaire à l'Equateur.
Selon Benjamin Toirambe, le bien-être des populations rurales passe par la réussite de la foresterie communautaire qui vise à réduire la pauvreté en milieu rural. Il invite ces acteurs de développement à jouer le rôle d’accompagnateur en vue de l'appropriation du projet par les bénéficiaires.
La foresterie communautaire est une responsabilisation des communautés locales ou des peuples autochtones dans la gestion des espaces forestiers et de leurs ressources.
En RDC, elle est réglementée par des textes juridiques précis prévoyant la participation des communautés locales.
Ces assises de Mbandaka étaient organisées par la FAO et WWF, avec l’appui du FONAREDD et l'ambassade de la Suède.