Près de 70 groupes armés et le gouvernement de la RDC se sont engagés à la cessation immédiate des hostilités et la libération des prisonniers Maï-Maï impliqués dans le processus DDRC (Désarmement, démobilisation et réintégration communautaire). Il s’agit de l’une de grandes résolutions de la réunion sécuritaire tenue du 14 au 16 septembre à Murhesa, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu).
Le ministre délégué à la défense nationale, Sylvain Mutombo, a indiqué que les deux parties ; à savoir : le gouvernement, d’une part, et les groupes armés, d’autre part, se sont convenus qu’il ne sera plus question de laisser les groupes armés intégrer l’armée sans adhérer au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion.
Le brassage est un moment de grâce qui a ses limites, a renchéri le ministre Sylvain Mutombo, qui a représenté le gouvernement aux assises de Murhesa du 14 au 16 septembre.
Des comités de suivi seront également constitués dans chaque groupe armé pour dénoncer des abus en rapport avec les crimes de droits de l’homme.
Cette rencontre a été organisée par la Commission interprovinciale d’appui au processus de sensibilisation, désarmement, démobilisation et réintégration communautaire (CIAP-DDRC), avec l’appui financier de trois ONG spécialisées dans la résolution des conflits.