Lors du Conseil des ministres de vendredi 14 août, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a recommandé la valorisation du gaz naturel des concessions se trouvant dans l’Onshore du bassin de la côte Atlantique. Ce gaz est actuellement exploité par la société Perenco-Rep.
D’après le Chef de l’Etat, la valorisation de ce gaz naturel constituerait, « sans aucun doute, l’une des solutions pour résorber le déficit énergétique en particulier pour l’industrie minière à travers la production et la commercialisation de l’énergie électrique », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
Félix Tshisekedi a ainsi demandé aux Ministres en charge des Hydrocarbures, des Ressources hydrauliques et Electricité ainsi que celui des Finances de finaliser dans les plus brefs délais tous les aspects de ce dossier, notamment juridiques et les autorisations nécessaires à la réalisation dudit projet qui est essentiel pour le développement de notre pays.
Des dépenses en urgence
Dans sa communication, Félix Tshisekedi a aussi abordé la question liée aux dépenses en urgence dans l’exécution du budget 2020. A ce sujet, il a rappelé que la résolution adoptée récemment par le Gouvernement, relative aux mesures visant à accroître la mobilisation des recettes du Trésor public, relève de sa détermination à veiller à ce que le Gouvernement exerce une gestion des Finances publiques optimale et rigoureuse dans le volet des recettes.
Il a encouragé les régies financières dans l’application stricte des mesures gouvernementales.
Le Chef de l’Etat a demandé que l’exécution des dépenses de l’Etat soit réalisée dans le strict respect des procédures standards de la chaine de dépense.
Il dit avoir constaté, malheureusement que le niveau des dépenses opérées en mode d’urgence représente au 10 août2020, 37% de dépenses totales hors rémunérations, dans le budget de l’exercice 2020.
En outre, ces dépenses en urgence sont souvent payées en espèces, et par conséquent échappent aux circuits bancaires établis. Ce qui entraine une surchauffe sur le marché de change et conduisent à la dépréciation du Franc congolais.