Les enseignants des écoles primaires et secondaires du territoire de Basoko (Tshopo) ont organisé, lundi 10 août, une marche pacifique pour dénoncer le retard de paiement de salaire ainsi que le non-paiement des enseignants nouvellement engagés "nouvelles unités".
Le Président du Syndicat des enseignants des Écoles conventionnées catholiques de cette entité, Kengakenga Lomama, déplore la politique de deux poids deux mesures appliquée par le gouvernement central.
" Nous réclamons d'abord le retard de salaire de juillet dernier. Jusqu'à présent, la CARITAS ne nous amène pas encore l'argent. Ensuite, nous réclamons le non-paiement des nouvelles unités. Ces derniers ne sont pas payés depuis le mois de décembre 2019 jusqu'aujourd'hui, malgré le contrôle qu'ils ont subi", a affirmé Kengakenga Lomama.
Ces enseignants demandent également la suppression des "zones salariales".
"On a ajouté à chaque enseignant au mois d'octobre 2019, à Kinshasa 199.000 FC (près de 100 USD); à Kisangani, 139.000 FC (près de 70 USD) et nous autres de Basoko ici, c'est 39.000 Francs congolais, soit 40 USD) seulement, pourquoi cette discrimination?", s'est-il interrogé.
Pour lui, les cours ne peuvent pas reprendre tant que cette situation n'est pas reglée.
"Nous allons reprendre lorsque on va nous rétablir dans nos droits. Nous allons déposer le mémo à madame l'Administrateur du territoire, les copies sont réservées à la hiérarchie également. Nous nous sommes adressés au Ministre de l'EPST à Kinshasa-Gombe", a-t-il fait savoir.