Le nombre de femmes devrait augmenter dans les institutions politiques en République démocratique du Congo, a réclamé la députée nationale, Solange Masumbuko, à l’issue d’un atelier tenu mardi et mercredi 5 août à Kinshasa sur l’évaluation des lois relatives à la participation politique de la femme.
Ayant pris part à cet atelier, elle a rappelé que la loi électorale réserve un quota de 30% de sièges électifs auxquels auront à concourir uniquement les femmes.
« Voilà pourquoi, ce n’est que normal, ce n’est que justice, maintenant, d’échanger pour adapter. Il y a aussi la loi électorale qui doit subir quelques adaptations par rapport au contexte de l’heure, et voir vraiment la montée massive des femmes participer au développement de notre pays », a affirmé Solange Masumbuko, sans plus de détails sur les changements et adaptions à apporter à la loi électorale.
Toutefois, elle se demande : « comment ne pas tenir compte de la majorité de la population que représente les femmes dans les institutions politiques ? »
« Et lorsqu’il s’agit des élections, vous ne la sentez pas trop visible sur le terrain. Alors, comment déjà, au niveau de la loi, essayer d’adapter et ainsi sensibiliser encore les femmes » ? s’interroge la députée Masumbuko.
Elle reste convaincue que les pays qui ont vu la participation des femmes augmenter se sont développés « parce que la femme prend en compte les besoins de la base ». Elle cite notamment le Rwanda, la Suisse, et l’Angola.
L’atelier sur l’évaluation des lois relatives à la participation politique de la femme en RDC a été organisé par le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), avec l’appui de l’ONG sud-africaine OSISA.