Dans une déclaration publiée mercredi 8 juillet à Kisangani, la Coordination provinciale de la société civile appelle la population au calme et à ne pas se laisser diviser au profit des politiciens.
En cause, la polémique autour de la fameuse motion de censure contre le gouvernement provincial qui continue à défrayer la chronique dans cette entité.
Pour la Société civile, Forces vives de la Tshopo, la procédure pour déchoir le gouvernement provincial ne doit pas se confondre avec les déclarations politiques, mais plutôt par le vote d'une motion adoptée à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée provinciale. Et, ce en conformité avec l’article 208, alinéa 7 du Règlement Intérieur de cette Institution politique.
Cependant, le Bureau se dit favorable à la paix, au respect des lois, de la bonne gouvernance, gage d'un développement intégral de la Tshopo.
Par contre, elle regrette l'attitude de certains habitants de la Tshopo qui se singularisent par la guerre médiatique et les débats divisionnistes dans les réseaux sociaux. Elle l'appelle à ne pas se laisser diviser aux profits des politiciens.
Cet appel de la Société civile, Forces vives intervient au moment où la Cour d’Appel de Kisangani vient d'ordonner la suspension conservatoire des effets des lettres du Président de l'Assemblée provinciale de la Tshopo portant sur la mise en accusation du Gouverneur de Province à la cour de cassation. Et ce, jusqu'au prononcé de la Cour constitutionnelle sur cette affaire de motion de censure contre le gouvernement provincial.