Le ministre de l’Environnement et Développement durable, Claude Nyamugabo, a rappelé à tous les congolais l’ultime nécessité de préserver la faune et la flore de la RDC. Seule une démarche transversale et ambitieuse peut permettre de construire un avenir plus durable du point de vue écologique, a-t-il affirmé lors de son message à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin.
Malgré les efforts du gouvernement, a déploré Claude Nyamugabo, des groupes armés continuent à exercer de plus en plus une pression négative sur la faune et la flore de la RDC. Ceci se matérialise par l’occupation des espaces protégés par ces forces négatives et le braconnage. A ceci s’ajoutent les besoins des communautés locales en énergie, qui entraine une coupe incontrôlée du bois de chauffe.
« Le gouvernement de la République est engagé à réduire la pression humaine sur nos forêts. C’est ce qui justifie le projet de vulgarisation du gaz domestique, actuellement en pleine exécution dans quelques provinces de notre pays. Mes chers compatriotes, je vous exhorte à la préservation de notre biodiversité, dont certaines espèces endogènes sont menacées de disparition c’est le cas du rhinocéros blanc, des bonobos, et des Okapis », a déclaré Claude Nyamugabo.
De son côté, l’ONU invite le monde à repenser la manière dont les systèmes économiques évoluent et leur impact sur l’environnement.
En RDC, en marge de cette journée, la MONUSCO s’engage désormais à éliminer dans son milieu professionnel les bouteilles plastiques à usage unique. Selon le responsable de la section de la protection de l’environnementale, la MONUSCO envisage d’installer des distributeurs d'eau dans tous les bureaux et la conversion de l'usine d'embouteillage de la mission en des récipients de 20 litres rechargeables pour la fourniture d'eau au personnel.
Les fonctionnaires devraient à leur tour contribuer aux efforts de gestion en utilisant des flacons d'eau réutilisables dans les locaux de la MONUSCO.