La coordination provinciale de la commission nationale des Droits de l’homme (CNDH) a fustigé la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Lubumbashi.
Dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue mercredi 13 mai à Radio Okapi, cette institution d’appui à la démocratie estime que devant l’incapacité du gouvernement provincial du Haut-Katanga à mettre fin à l’insécurité que l’assemblée provinciale prenne ses responsabilités et l’interpelle.
« Dans ses missions de promouvoir et de protéger les droits de l’homme, la CNDH Haut-Katanga a voulu faire une recommandation à l’assemblée provinciale pour que celle-ci puisse interpeller le gouvernement provincial afin qu’il vienne s’expliquer au tour de cette question sécuritaire qui sévit dans la province parce que selon notre constat, il y a beaucoup des moyens qui ont été dotés à la police. La sécurité étant l’apanage de la police, il faudrait que l’autorité provinciale avec son gouvernement puisse s’expliquer quant à ce », a déclaré le coordonnateur provincial de la CNDH Haut-Katanga, Joseph Nkongolo.
Pour lui, c’est chaque jour que des cas des vols, viols et tueries sont enregistrés dans la ville. Conséquence, dans certains quartiers, la population commence à assurer sa propre sécurité, ce qui est anormal.
« Le gouvernement provincial malgré les moyens qui sont donnés aux services de sécurité, est incapable de mettre fin à des tueries, à de viol, à de vol et c’est chaque jour que nous vivons cela. A cause de cette montée criante de l’insécurité, la population a décidé à assurer leur sécurité en passant la nuit à l’extérieur ce qui n’est pas normal parce que, protéger les personnes, protéger les biens est une obligation du gouvernement », a-t-il indiqué.