Des administratifs, techniciens, nettoyeurs et stadiers employés du stade des Martyrs (appartenant à l’Etat) et celui du TP Mazembe (privé) se retrouvent aujourd’hui au chômage forcé à la suite de la pandémie à Coronavirus.
Cette épidémie a paralysé plusieurs activités dont le sport. En RDC les rencontres sportives ne se jouent plus et ces personnes sont en chômage. En attendant la reprise des activités sportives, ces catégories professionnelles vivent difficilement.
Avec plus de 200 agents et membres du comité de gestion, le complexe omnisport des Martyrs s’autofinance et fonctionne sans subvention de l’état.
Sa piste d’athlétisme, ses terrains de Football, basketball, volleyball, et autres disciplines resteront pendant longtemps sans produire.
Yves Kambala, gestionnaire de ce stade de Kinshasa décrie le manque de subvention de l’Etat.
« Pourtant chaque fois qu’il y a un évènement, nous versons notre part au trésor public. Vous imaginez avec 200 agents, c’est chaque semaine qu’il y a un cas social, que faire pendant ce temps, la situation est compliquée pour nous », a déploré Yves Kambala.
Bien privé d’un club de football, le stade TP Mazembe de Lubumbashi, Héritier Yindula Mukole essaie pour sa part d’aider ses agents, même si son gestionnaire reconnait qu’à la fin de la pandémie l’entretien de cette infrastructure coutera cher à l’équipe.
« Nous ne pensons pas aujourd’hui au manque en gagner, parce que dépendant du club propriétaire de l’infrastructure. Le casse-tête se retrouve au niveau de l’entretient de ce joyau, la poussière sur les sièges, la pelouse pendant cette période sèche, va dégrader d’avantage notre stade. Cela va nécessiter à la fin de l’épidémie beaucoup des moyens pour réparer ces usures », a expliqué Héritier Yindula.
La majorité de stades de la RDC homologuée par la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et de la Confédération africaine de football (CAF) pour recevoir les rencontres officielles, appartiennent à l’Etat en dehors de celui TP Mazembe.
