Le ministre de l’Environnement, Claude Nyamugabo, a lancé mercredi 4 mars, les travaux d’élaboration de la politique forestière. Ce document permettra au pays de faire face à la déforestation et à la dégradation forestière dues à l’absence de gestion efficiente. Cette gestion devrait aider la population congolaise à sortir de la pauvreté.
« Fondamentalement les faiblesses de la gestion forestière de notre pays proviennent du fait que la législation était basée essentiellement sur les règlements d’administration. Ce qui occasionnait parfois des conflits entre exploitants et que la fiscalité forestière était encore à parfaire », a déclaré le ministre Claude Nyamugabo.
Pour lui, 36 ans après le premier symposium, le pays ne dispose toujours pas malheureusement d’un document de politique forestière nationale.
Claude Nyamugabo estime que, dans un contexte de pauvreté dans lequel vit la majorité de sa population dépendant des ressources forestières pour l’essentiel de sa survie, il devient donc urgent et impérieux pour la RDC de se doter d’un document de politique forestière :
« Cette politique forestière aura pour innovation entre autres de renforcer le rôle du secteur forestier dans l’atteinte d’une part des objectifs nationaux contenus dans le programme national stratégique de développement 2017-2021 et d’autre part l’atteinte des objectifs de développement durable d’ici 2030 ».
Le ministère congolais de l’Environnement a donc levé l’option de doter la RDC de sa politique forestière nationale, d’ici à la fin 2020, avec l’appui des coopérations japonaise et allemande.