Nord-Kivu : reprise timide des activités dans la ville de Goma

Les activités ont timidement repris, vendredi 29 novembre après-midi dans une grande partie de la ville de Goma (Nord-Kivu). Mais dans certains points chauds, notamment sur l’axe Aéroport et Majengo, des troubles étaient encore signalés. Les activités ont été paralysées à la suite du mot d’ordre de la journée ville morte, lancée par la société civile de Goma.

Son vice-président, Vicar Batundi Hangi salue l’engagement de la population par rapport à cette action, « qui vise à exiger des autorités plus des mesures pour restaurer la sécurité à Beni et arrêter les massacres. »

 « Il faut changer le commandement militaire à partir même de Kinshasa. On doit renforcer la logistique, il y a suffisamment des troupes plus de 20 000 dans la zone opérationnelle de Beni. En second lieu, c’est de demander au conseil de sécurité des nations unies de prendre une résolution pour activer la brigade d’intervention rapide comme c’était le cas en 2013 », a recommandé le vice-président de la société civile, Vicar Batundi.

Il félicite la population, notamment les responsables des écoles, les opérateurs économiques et particulièrement l’assemblée provinciale qui a dû annuler sa plénière prévue de vendredi, pour exprimer une compassion envers la population de Beni, à travers cette journée ville morte.

Vicar Batundi Hangi ajoute que cette journée de méditation s’est bien passée, sauf quelques interpellations enregistrées lors des manifestations spontanées.

Des sources au sein de la police affirment qu’une dizaine de personnes seraient interpellées aux différents postes de police, notamment à la mairie, au GMI et à la commune de Karisimbi.

C’est depuis lundi 25 novembre dernier que des manifestations sont enregistrées dans la ville de Goma pour condamner les tueries des populations à Beni.

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