« Malgré les difficultés du moment, nous devons espérer un Congo nouveau et meilleur », a affirmé le cardinal Fridolin Ambongo au cours de son homélie de ce dimanche 17 novembre.
Il plaide pour la construction de la culture de l’amour et à bannir la culture de la mort.
« La vraie religion c’est celle qui nous pousse à donner le meilleur de nous-même pour que nos frères et sœurs vivent mieux. C’est celle qui construit la civilisation de l’amour et non pas celle de la mort. Il est impératif que nous prenions des résolutions concrètes de changement de comportement. Débarrassons-nous des antivaleurs qui ont élu domicile dans notre pays, qui l’ont détruit et ruiné. Tournons ensemble le regard vers l’avenir. Et c’est possible », a lancé le cardinal Fridolin Ambongo.
Pour cela, il appelle à la responsabilité individuelle et collective.
Il appelle à travailler pour vivre et faire vivre dignement sa famille. Car le travail est une vocation. En travaillant, l’homme accomplit sa dignité et travail humanise l’homme, indique le cardinal Fridolin Ambongo.
Malheureusement, note-t-il, le peuple congolais est considéré depuis quelques années comme un peuple paresseux. Il les appelle au travail.
Il a rappelé que le cardinalat est une charge. Il se considère ainsi comme « un conseiller pour la République, pour le peuple » et compte sur le soutien du peuple pour accomplir cette mission, pour aller « de l’avant pour un Congo renouvelé ».