Près d'un mois après le déclenchement d'un mouvement de grève, les professeurs de l'Université de Kinshasa (UNIKIN) annoncent une assemblée générale extraordinaire vendredi 6 septembre pour évaluer leur action. A l’Université pédagogique national (UPN), l’association des professeurs a rejeté la décision du recteur relative à l’organisation d’un service minimum.
Selon l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), l’assemblée générale de vendredi prochain va évaluer les différentes rencontres que ses délégués ont eues avec le président de la République. Il s’agira notamment de juger le niveau d'exécution du protocole signé par leur comité exécutif et le gouvernement concernant l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.
Selon la même source, les professeurs pourront décider s’il faudra reprendre les enseignements ou pas, seulement à l’issue de cette réunion.
Ce mouvement de grève à l’UNIKIN était à la base des manifestations des étudiants. Ces derniers demandaient aux autorités de trouver rapidement des solutions aux revendications de leurs enseignants afin que les cours reprennent.
Pendant ce temps, à l’Université pédagogique nationale, le recteur a demandé qu’un service minimum soit organisé. Cette décision a été rejetée par l’Association des professeurs de l’UPN. « L’université n’est pas un hôpital », rétorque le président de l’APUPN, Raoul Ekwamponk.
Pour lui, organier un service minimum, c’est torpiller la grève. Il promet d’évaluer la situation actuelle, à l’issue de l’assemblée générale qui pourrait être convoquée d’ici une semaine.