Tensions après les Sénatoriales : Félix Tshisekedi promet d’importantes mesures pour ce lundi 18 mars

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi promet de prendre des mesures importantes qui seront annoncées lundi 18 mars, à la suite des troubles enregistrés après les élections sénatoriales du 15 mars. C’est ce qu’indique un communiqué signé samedi 16 mars par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe.

« Le chef de l’Etat a reçu les délégués des militants du CACH/UDPS frustrés par le comportement de leurs députés provinciaux, pour les inviter au calme et les informer de la tenue lundi 18 mars à 10h00, d’une importante réunion institutionnelle, à l’issue de laquelle d’importantes mesures seront annoncées, dans le strict respect de la Constitution et de la loi électorale, pour préserver la crédibilité du processus électoral et la paix sur l’ensemble du territoire national », rapporte le communiqué.

Selon Vital Kamerhe, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu samedi 16 mars avec le président de la Cour Constitutionnelle, le président et le vice-président de la CENI sur la situation qui prévaut dans certaines villes du pays après l’élection des sénateurs.

Après la publication de résultats provisoires des sénatoriales, une vive tension a été observée au sein des militants l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Plusieurs militants de ce parti ont manifesté contre leurs députés provinciaux qui n’ont pas réussi à faire élire leurs candidats sénateurs.

Des centaines de militants ont gagné les rues dans certaines villes du pays, notamment à Kinshasa, Mbuji-Mayi, Lubumbashi, …en scandant des propos hostiles non seulement contre leurs députés provinciaux, mais également contre le camp du Front commun pour le Congo (FCC). Ils accusent ce dernier d’asseoir sa suprématie au Parlement congolais sur fond de corruption.

Ils en tiennent pour preuve le résultat des sénatoriales à Kinshasa, où l’UDPS, qui compte douze députés provinciaux, n’a obtenu aucun siège. Pourtant, pour être élu sénateur dans la circonscription de Kinshasa, un candidat n’a besoin que de quatre voix.

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