«Je suis très heureuse de pouvoir sortir parce que le président a accordé cette grâce pour que je sois libérée. Je suis très heureuse. Je remercie les autorités qui nous ont fait libérer. Que Dieu les bénisse», déclare-t-elle à sa sortie de prison.
Les personnes libérées étaient notamment condamnées pour vol simple, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance, injure publique, coups et blessures volontaires.
Le directeur de la prison qui se réjouit de ces libérations estime qu’elles permettent d’une certaine façon de désengorger cette maison carcérale surpeuplée. César Kisimba reconnait cependant que cette seule libération ne va permettre le désengorgement de sa prison qui connait une surpopulation carcérale.
«Ça fait partie aussi par rapport au désengorgement de la prison même si l’effectif n’est pas tellement grand mais petit à petit l’oiseau fait son nid. Avec le temps, on peut encore grâcier d’autres. Et on va arriver à réduire la surpopulation», explique César Kisimba.
Le ministre provincial de la Justice, Célestin Beya Mukoko, et le procureur général près la cour d’appel de Kananga, Maurice Kama, - présents lors de cette cérémonie de libération - ont invité les personnes bénéficiaires de la grâce à jouir de leur liberté dans le respect des lois du pays.
Le ministre a notamment exhorté les bénéficiaires de la grâce présidentielle à mieux se comporter pour ne pas se retrouver une nouvelle fois en prison.
De son côté, le procureur de Kananga a expliqué aux détenus restés dans la prison de ne pas en vouloir au directeur de la prison s’ils restent en détention. Maurice Kama leur a fait savoir que ces libérations étaient soumises à certaines conditions.
La grâce accordée par le chef de l’Etat excluait certains prisonniers notamment ceux condamnés pour des infractions relatives aux violences sexuelles, corruption, meurtre, assassinat ou atteinte à la sureté de l’Etat.