Dans une déclaration faite samedi 12 janvier à Kinshasa, la Ligue des jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) invite les jeunes de la RDC à l’unité et au travail « pour reconstruire le beau pays ». Le président de cette structure, Yves Bunkulu Zola, demande aux jeunes de ne pas céder à la violence et à la haine tribale.
La Ligue des jeunes dit compatir avec les jeunes de Beni (ville et territoire), Butembo dans le Nord-Kivu et Yumbi dans le Maï-Ndombe « pour leur exclusion au vote du 30 décembre. »
A l’issue du scrutin présidentiel, le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi a été provisoirement proclamé président de la République démocratique du Congo (RDC), avec 38,57%, devançant Martin Fayulu de la coalition Lamuka, qui se classe en deuxième position avec 35,2%.
« La jeunesse de l’UDPS leur assure que cette victoire est aussi la leur », affirme Yves Bunkulu Zola.
Selon lui, la victoire d’un candidat de l’opposition est « d’abord celle de la jeunesse congolaise dans toute sa diversité. »
« Jeunesse des partis politiques, des mouvements citoyens, jeunesse désoeuvrée, estudiantine, etc. car ces jeunes ont été en première ligne de ce combat pour l’alternance. Cette jeunesse a l’obligation de protéger cette victoire mémorable pour honorer la mémoire de tous les jeunes tombés sur le champ d’honneur », rappelle Yves Bunkulu.
L’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême est contestée par l’autre camp de l’opposition, la coalition Lamuka. Son candidat Martin Fayulu a déposé un recours en contestation à la Cour constitutionnelle, et se réclame vainqueur de la présidentielle.
A ce sujet, la jeunesse de l’UDPS invite Martin Fayulu à recourir aux voies légales, « s’il a des preuves qui lui permettent de contester les résultats publiés par la CENI, seule institution au sein de la RDC habilitée à publier les résultats électoraux. »
Par ailleurs, la jeunesse de l’UDPS salue l’effort de tous les jeunes qui n’ont ménagé aucun effort « pour l’instauration d’un Etat de droit pour le président sortant, M. Joseph Kabila, soit désormais considéré par le peuple congolais comme partenaire de la première alternance pacifique au sommet de l’Etat (…) ».