Les détenus de la prison centrale de Kisangani dans la Tshopo accusent la CENI de les avoir privés de vote, alors qu’ils étaient plus de 600 en droit de le faire dimanche 30 décembre 2018.
Aucune machine ni aucun agent de la CENI n’a été déployé dans cet établissement pénitentiaire alors qu’ils étaient bel et bien enrôlés dans cette même maison d’arrêt.
La journée s’est terminée sans que les agents de la CENI ne se soient présentés dans la prison centrale de Kisangani.
« L’administration pénitentiaire nous demande de mettre les noms et les numéros des cartes d’électeurs sur une liste pour qu’elle prépare les élections de ce dimanche pour nous, et que les machines à voter seront bientôt déployées. Ce qui fut fait. Nous avons attendu jusqu’au soir, nous n’avons rien vu. Nous sommes en train de nous poser la question pourquoi nous n’avons pas voté ? », a déploré le porte-parole de ces détenus.
Seuls 200 détenus sont actuellement en droit de voter et non 680 a affirmé pour sa part le directeur de la prison, Victor Kankolongo.
Selon le secrétaire exécutif de la CENI/Tshopo, Aimée Lihaha, l’absence d’un rapport sur la situation sécuritaire de la prison ne lui a pas permis de déployer le matériel électoral dans la prison.