Une accalmie sécuritaire s’observe depuis quelques semaines dans les grandes agglomérations de Lubero (Nord-Kivu), a indiqué la coordination de la société civile et de l’administrateur de ce territoire mardi 25 décembre. Selon eux, cette amélioration est consécutive à l’implication de tous les services étatiques et non-étatiques dans la "gouvernance sécuritaire participative" et à la collaboration entre les services sécuritaires et la population locale.
Le président de la société civile de Lubero, Georges Katsongo, témoigne qu'un "calme précaire" règne notamment à Kanyabayonga, Kaina, Kirumba, Lubero-centre, Musienene, Mihobwe et Kaseghe.
Cette situation a été confirmée par l’administrateur de Lubero, qui salue le rôle des forces de sécurité.
Ce retour relatif au calme a permis, depuis le mois de novembre dernier, le retour progressif d’environ 16 000 habitants résidant le long de l’axe Butembo-Muhangi, signale pour sa part Ocha, dans sa note d’information de lundi.
Cependant, en dépit de cette relative amélioration, Georges Katsongo fait état de quelques poches d'insécurité qui persistent, notamment dans le groupement Mukumbi, où "on constate encore l'activisme des groupes armés".
La présence des groupes armés est également signalée à Ndwali au sud-est du territoire, sur la côte Ouest du lac Edouard et vers la partie sud-ouest, notamment à Bunyatenge, Muhanga, Mbwavinywa, Kanyatshi, Kasiki et le sud de Miriki.