Treize mille déplacés de guerre vivent dans des conditions humanitaires inquiétantes dans la zone de santé de Nundu, en territoire de Fizi au Sud-Kivu, selon la note d’informations du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA), publiée mercredi 12 décembre. Ces personnes ont fui les affrontements entre l’armée régulière et les groupes armés depuis le 4 décembre dernier dans les moyens plateaux de Fizi, à Mboko et Lusenda.
La note d’informations humanitaires d’OCHA précise que 85% de ces personnes, bien qu’étant retournées chez elles, vivent toujours dans une situation humanitaire inquiétante et nécessite un appui dans leur village où la sécurité reste volatile après ces hostilités.
Les conditions de vie de ces personnes déplacées pourraient mener à une explosion des maladies d’origine hydrique et une diminution de l’accès à la nourriture et aux soins de santé.
Par ailleurs dans la zone est de Shabunda notamment l’axe Kigulube-Byangama, OCHA parle aussi d’une détérioration de la situation humanitaire. C’est une situation consécutive à la récurrence de pillages et d’exactions des populations civiles par des hommes armés.
La note humanitaire OCHA fait aussi cas des déplacés de Nindja en territoire de Kabare vivant depuis deux mois à Kalonge en territoire de Kalehe.
OCHA note également une détérioration des conditions sécuritaires dans le territoire de Kabambare au Maniema qui a conduit les acteurs humanitaires à suspendre leurs interventions à la suite notamment desattaques ayant ciblé les employés des partenaires impliqués dans les activités en faveur des déplacés à la lisière entre le Sud-Kivu et le Maniema.