Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a condamné vendredi 14 décembre à Kinshasa les entraves délibérées et des actes hostiles dans le déroulement de la campagne électorale. Celle-ci est émaillée de cas violences dans certaines villes de la RDC.
La campagne électorale, lancée le 22 novembre dernier, est marquée par « une agitation assez préoccupante ; car, fondée un regain de tension ponctuée de débordements et d’incidents plus ou moins graves », a fait remarquer Lambert Mende.
Cette agitation, selon lui, « participe d’un plan prévisible ; car, notoirement concocté par des individus ou groupes d’individus, qui n’ont jamais fait mystère de leur volonté radicale de saboter ce processus électoral.»
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Avant la fin des enquêtes lancées au sujet de l’incendie dans la nuit du 12 au 13 décembre d’un entrepôt de la CENI à Kinshasa, Lambert Mende estime qu’elle « procédait de la même logique criminelle. » Néanmoins, le Gouvernement dit avoir pris des dispositions pour élever le niveau de sécurité.
La campagne électorale doit se clôturer officiellement le 21 décembre, soit 48 heures avant la date des scrutins.