Les ex-combattants FDLR et leurs dépendants, qui étaient cantonnés au camp de transit DDRRR à Kanyabayonga, sont arrivés à Goma tard dans la nuit de mardi à mercredi 21 novembre, sous escorte du commandant de la 34ème région militaire. A Goma, l’armée régulière ne communique pas encore sur le nouvel emplacement des concernés.
Ils seraient total 352 sujets rwandais, dont 66 ex-combattants et des centaines des membres de leurs familles, femmes et enfants confondus. Après plus de trois ans passés dans ce camp de transit, DDRRR de la MONUSCO à Kanyabayonga, ces ex-combattants FDLR ont été délocalisés sur décision du gouvernement congolais.
Jusque-là, à Goma, il reste difficile de connaître leur nouvel emplacement. Le porte-parole de la 34ème région militaire, le major Ndjike Kaiko, confirme leur présence en ville, sans d’autres précisions.
« Ce site [de Kanyabayonga] a été officiellement fermé depuis le mois de septembre et les occupants, qui devraient quitter, sont déjà avec nous ici à Goma », a-t-il indiqué.
A la question de savoir pourquoi alors leur présence à Goma semble être occultée, le major Ndjike Kaiko a réagi : « Rien n’est occulté. Ils sont à Goma, en République démocratique du Congo, et je crois, dans les heures qui suivent, je vous dirai où ils sont. »
C’est depuis fin 2014 que ces ex-FDLR ont été cantonnés à Kanyabayonga. A Goma, ils devraient attendre soit leur rapatriement au Rwanda, soit dans un autre milieu d’asile, selon les propos du gouverneur de province.
Pendant ce temps, à Kanyabayonga, la population en liesse, depuis le départ de ces ex-combattants, a afflué vers le site évacué, ce mercredi matin, pour le démolir complètement, rapportent les autorités administratives locales.