L'ONG Journaliste en danger (JED) a documenté 121 divers cas de violations des droits d’informer et d’être informé dans son rapport 2018 publié jeudi 1er novembre et intitulé dans son rapport de 2018 intitulé « journalistes et médias sous pression : les élections de tous les dangers ».
JED attribue majoritairement ces atteintes à la liberté de la presse aux personnes détentrices d’une parcelle de pouvoir public, et qui abusent ainsi de leur position, en toute illégalité et en toute impunité.
Ce rapport de JED a été publié la veille de la commémoration ce vendredi 2 novembre de la « Journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes ».
Dans ce rapport, JED indique qu’au cours de cette année 2018, le climat de travail des journalistes ne s’est guère amélioré et aucune mesure, ni politique ni législative, n’a été prise par les autorités congolaises en faveur de la liberté de l’information.
« Il faut d’abord permettre que les journalistes puissent être à mesure d’accéder à toutes les sources d’information. Et là nous déplorons le fait qu’à ce jour le projet de loi d’accès à l’information traine encore au niveau de l’Assemblée nationale. C'est une loi importante qui aurait pu permettre aux journalistes pendant cette période de contribuer à la transparence des élections », a indiqué Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de JED.
Pour JED, la célébration de la Journée de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes donne l’occasion de rappeler qu’en RD Congo, des centaines des journalistes et professionnels des médias risquent chaque jour la mort ou la prison à cause de leur métier d’informer.