La MONUSCO, accompagnée d’un délégué de l’Organisation internationale des Migrations (OIM), poursuit sa tournée d’évaluation sécuritaire à Tumbwe-Koki (Tanganyika), les zones longtemps troublées par les conflits intercommunautaires. La délégation a pu constater le retour de plusieurs personnes déplacées.
Quatre cent cinquante ménages vivent à Tumbwe-Koki. Il s’agit pour la plupart des personnes qui sont rentrées chez elles. Mais, l’on trouve également des déplacés qui ont été évacués de sites autour de Kalemie.
« Ici à Tumbwe-Koki, nous avons 450 ménages, c.à.d. des retournés et des déplacés. Les déplacés qui sont arrivés ici sont tous des Bantous. Nous n’avons pas les Twa. Que ce soient les retournés, que ce soient les déplacés, nous tous nous menons une vie difficile. Nous ne sommes pas assistés », a affirmé Polycarpe Kilembi, chef de groupement intérimaire.
Il a tout de même reconnu que efois la situation sécuritaire s’est beaucoup améliorée dans la zone. « La sécurité est là, il n’y a pas de problème. Nous dormons et nous nous réveillons sans problème. Ici, nous n’avons pas de police, nous n’avons pas l’armée », a-t-il poursuivi.
Les besoins de la population de Tumbwe-Koki portent sur la scolarisation des enfants, l’alimentation et un centre de santé.