Le mouvement citoyen Congolais Debout s’inquiète de la détention illégale et au secret de sept de ses membres depuis le 11 septembre 2018 par les services de sécurité à Kinshasa. Le porte-parole de ce mouvement citoyen l’a dénoncé mercredi 26 septembre au cours d’un point de presse auquel ont pris part des nombreux autres jeunes de ce mouvement citoyen.
« C’est assez inquiétant que des jeunes gens qui manifestent contre la machine à voter se trouvent aujourd’hui en détention secrète. Ils ne sont toujours pas libérés et n’ont pas accès à un avocat. Ça c’est une violation manifeste de nos lois. Une détention illégale, une détention secrète lorsqu’elle s’inscrit dans une politique générale de répression est un indice de crime contre l’humanité », a déclaré Me Hervé Diakese, porte-parole des Congolais Debout.
Les sept membres des Congolais debout de Sindika Dokolo avaient été arrêtés non loin de l’Université de Kinshasa, pendant qu’ils sensibilisaient la population contre la machine à voter.
Me Hervé Diakese affirme avoir saisi le procureur près la Cour de cassation pour qu’il se saisisse de cette affaire afin de transférer éventuellement au parquet ces militants.
« Si le but de ces arrestations était de nous décourager de mobiliser contre la machine à voter, au contraire nous allons davantage mobiliser contre la machine à voter parce que c’est notre droit. Nous ne sommes pas des casseurs », a martelé Me Diakese.