Sur les 88 millions de dollars dont la CENI doit bénéficier par trimestre dans le cadre du financement du processus électoral, seuls 12% en moyenne de ce montant tombent dans les caisses de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), d’après les chiffres obtenus par l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), un regroupement d’ONG. Ce regroupement a appelé mardi à un décaissement constant du budget au profit de la CENI pour l’organisation des élections.
« Pour la tenue effective des élections le 23 décembre 2018, les organes de contrôle notamment le Parlement, la Cour des comptes et l’inspection générale des finances sont appelées à contrôler de manière permanente l’utilisation des fonds alloués aux élections. Le gouvernement de son côté doit assurer un décaissement régulier du budget des élections et la CENI devrait l’utiliser de manière transparente », a déclaré Valérie Madianga le chargé de communication de l’ODEP.
Sans avancer des chiffres, le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba affirme qu’a ce stade le gouvernement a déjà tout financé.
« Il n’y a pas de problème financier qui nécessite un plaidoyer de l’ODEP », tranche-t-il.