Vingt-quatre secouristes volontaires de la Croix Rouge de Bunia et de Mambasa (Ituri) ont été formés, dimanche et lundi 21 août, sur l’enterrement des corps des personnes décédées de la maladie du virus à Ebola.
Cette formation a été assurée par le Comité international de la Croix rouge (CICR). Durant deux jours, ces secouristes ont notamment appris comment solutionner l’eau au chlore avant de désinfecter des endroits où les personnes malades auraient séjourné.
Les 24 secouristes ont aussi été briffés sur le port des équipements individuels sécurisés tels que masques, bottes, salopettes en caoutchouc ou encore gants.
Ils ont appris à bien sécuriser les sacs mortuaires pour éviter de se faire contaminer ou contaminer d’autres membres de la communauté.
Un métier à risque comme le reconnait Hubert Dedegbeu, chargé du programme au CIRCR.
« Lorsqu’il y a un corps [à enterrer], l’habillement qu’a porté la personne morte d’Ebola doit être désinfecté. Il y a des risques énormes de ce faire contaminer. Il y a un protocole à suivre, étape par étape qu’on explique aux volontaires. On ne force pas un volontaire à le faire. On le lui explique. S’il est partant, il s’engage pour le faire », a expliqué Hubert Dedegbeu.
Cette équipe devra être sollicitée si un cas suspect ou avéré d’Ebola était annoncé dans le milieu.
La maladie à virus Ebola est déclarée en Ituri à Mandima depuis le 13 août dernier. Eviter des contacts avec les personnes ou des animaux décédés d’Ebola est parmi des mesures conservatoires de lutte contre la propagation de cette épidémie.