Le Phare : « Candidat à la présidentielle : Katumbi sollicite l’atterrissage de son avion à Lubumbashi »

 
Revue de presse du mardi 31 juillet 2018
 
Les journaux de Kinshasa parus ce mardi commentent le retour annoncé de Moise Katumbi en RDC.
 
Le candidat déclaré de la plateforme Ensemble pour l’élection présidentielle a confirmé son retour à Lubumbashi pour vendredi 03 août 2018, rapporte Le Phare. Cela, note le journal,en dépit des menaces d’arrestation que brandissent contre lui les autorités politiques et judiciaires congolaises à la suite de sa condamnation, pour trois ans de prison ferme, par le tribunal de Paix de Kamalondo en 2016.
 
Dans une correspondance datée du 30 juillet et adressée à la direction de l’Autorité de l’aviation civile, renseigne Le Potentiel, Moïse Katumbi demande une « autorisation de survol et d’atterrissage » de son avion en République démocratique du Congo pour le 3 août.

L’avion de l’ancien gouverneur du Katanga, un Golfstream IID immatriculé ZSJDL, viendra de Johannesburg, en Afrique du Sud, et devra atterrir par l’aéroport de la Luano, à Lubumbashi, détaille le quotidien.
 
Moïse Katumbi sera à la tête d’une délégation des cadres de sa plate-forme politique composée d’Olivier Kamitatu, Salomon Kalonda, Francis Kalombo, Don Pierrot Lukanda, Henri Kongolo et Claude Alfred Bushiri, précise Cas-info.ca.
 
“Ensemble pour le changement” demande ainsi aux autorités de sécuriser Moise Katumbi et sa délégation, rapporte Actualite.cd qui reprend un communiqué de cette structure.
 
Pour Politico.cd, Bemba et Katumbi, les deux principaux opposants au président Joseph Kabila qui vont fouler le sol congolais et placeront Kinshasa sous tension. Ces deux retours quasi-simultanés donnent du fils à retorde aux Kabilistes, conclut le site web.
 
« Vers un atterrissage forcé à Loano : Katumbi : test ou piège ? », s’interroge La Prospérité. Le tabloïd note que Me Dupont Moretti, l’un des Conseils de Katumbi, affirmait qu’il n’y aurait aucune raison pour que ce dernier ne rentre pas en homme libre dans son pays.  Du côté de la justice, le ministre de Thambwe Mwamba avait affirmé que le jour où Katumbi se pointerait en RD. Congo, il aurait à se présenter devant ses juges, pour des raisons de ses multiples démêlées, poursuit le journal. Des craintes, quoiqu’exprimées ne placent pas Katumbi dans l’obligation d’abdiquer et il sait d’avance que lors de ce retour, il joue le tout pour le tout, conclut le quotidien.
 
Dauphin de Kabila : beaucoup de nommés
 
Les journaux de Kinshasa font aussi des analyses sur le probable dauphin du Président Joseph Kabila à la présidentielle de décembre. 
 
Tous les ténors du Front commun pour le Congo (FCC) se sont donné rendez-vous à Kingakati pour peaufiner les dernières stratégies en vue des élections du 23 décembre 2018, renseigne Le Potentiel. De ces ultimes réglages de Kingakati, pourrait probablement sortir un dauphin, c’est-à-dire celui à qui Kabila transmettra, au nom du FCC, le bâton pour la présidentielle de cette fin de l’année, rapporte le tabloïd.
 
Parmi les noms qui circulent, il y a Matata, Minaku, Mwilanya, Bahati, Tshibala et bien d’autres, révèle le journal qui note aussi que Kabila aurait retenu 11 critères dans le choix de celui ou celle qui défendra les couleurs du FCC le 23 décembre 2018.
 
Actualite.cd précise que Joseph Kabila a demandé aux regroupements de lui proposer chacun quatre noms des candidats présidents de la République sur base de quelques critères. Ce candidat, note le portail, doit notamment être patriote, rassembleur, visionnaire, prêt à se sacrifier pour le travail, disponible, accessible, faire preuve d’un leadership fort, pas de tribalisme, engagé pour le Congo, jouir d’une très bonne expérience dans la gestion publique, …
 
Pour La Prospérité, cet acte prouve que Kabila, quelles que soient les intentions qu’on lui attribue, va plutôt respecter la constitution.
A en croire les sources contactées par la rédaction du quotidien, le nom de Bahati Lukwebo serait le plus cité comme le dauphin de Joseph Kabila Kabange.
 
Forum des As de son côté note qu’il n’y a pas encore de fumée blanche à Kingakati. Joseph Kabila poursuit les consultations, fait remarquer le tabloïd.