Au cours d’une assemblée générale tenue dimanche 24 juin, les infirmiers des dix-sept zones de santé des territoires de Beni et Lubero dans la province du Nord-Kivu ont décidé de durcir leur grève, déclenchée depuis une vingtaine de jours.
Ces infirmiers réclament le paiement de cinq mois d’arriérés de leurs primes de risque.
Ils ont notamment résolu de suspendre des soins administrés aux malades vivant avec le VIH/ SIDA, la tuberculose et le diabète.
« Nous maintenons la grève administrative faite de la suspension des activités préventives, la consultation prénatale (CPN), la consultation préscolaire (CPS), et la vaccination des enfants , la suspension des supervisions , la cessation de participation aux différentes réunions et formations , la suspension des consultations externes et soins externes en ambulatoires dans toutes les formations sanitaires , nous suspendons aussi les soins aux malades vivant avec le VIH et aux malades vivants avec la tuberculose . Les diabétiques aussi nous suspendons leur consultation, nous suspendons aussi la prise de tension artérielle pour les malades vivants avec l’hypertension », a indiqué le coordonnateur de l'intersyndicale des professionnels de la santé dans le grand Nord, Mathe Maneno.
Selon lui, les activités pour les laboratoires seront uniquement pour les malades hospitalisés.
De son côté, le ministre provincial de la Santé au Nord-Kivu annonce le paiement de ces infirmiers dès demain mardi 26 juin, sans autre précisions.