« La présence ou l’absence des empreintes digitales n’entame en rien l’élection, la qualité de l’électeur et la qualité du fichier électoral », a affirmé samedi 26 mai le président de la Ligue nationale pour des élections libres et transparentes (LINELIT), Jérôme Bonso. Dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi, il indique que cela pouvait être difficile si le problème se posait au niveau de la photographie.
« Même sur la carte d’électeur, ou sur le bulletin de vote, on n’a pas besoin des empreintes digitales. On a besoin de la photographie », soutient Jérôme Bonso.
Dans son rapport sur l’audit du fichier électoral, l’Organisation international de la Francophonie a reconnu que le fichier est « inclusif, exhaustif, actualisé, mais perfectible ». Toutefois, elle a détecté plus de 16 % de personnes enrôlées sans empreintes digitales et 0,34 % de doublons potentiels.
A ce sujet, Jérôme Bonso pense aussi que le fichier a été exhaustif et actualisé avec les 84% d’enrôlés en ordre.
« Sur l’ensemble des opérations de 100%, nous avons 84% d’électeurs qui sont en ordre, si on soustrait les 16%. Donc, le fichier est exhaustif, inclusif et actualisé », dit-il.
L’OIF a recommandé à la CENI la poursuite du nettoyage du fichier électoral, en menant des investigations pour découvrir les motifs pour lesquels ces personnes ont été enrôlées sans empreintes digitales.
A côté des recommandations de l’OIF, Jérôme Bonso ajoute que la société civile a aussi émis certains avis à la CENI pour rencontrer les points de vue des parties prenantes aux élections prochaines.