Kasaï-Central : Denis Kambayi nie l’implication de ses gardes du corps dans les violences contre les journalistes

Le gouverneur du Kasaï-Central, Denis Kambayi, dénonce des « affirmations gratuites » de l’ONG Journaliste en danger (JED), accusant ses gardes du corps d’être impliqués dans des violences contre les journalistes. Dans une interview accordée dimanche 13 mai à Radio Okapi, il indique que l’ONG de défense des droits des journalistes « n’a pas été bien informée ».

« Sur base des rumeurs, vous faites des pamphlets, directement sur Internet, et partout. Maintenant vous m’écrivez pour avoir une réponse », regrette le gouverneur Kambayi.

Dans une correspondance datant du 8 mai dernier en effet, JED avait rapporté que quatre journalistes avaient été pris à partie le 3 mai et empêchés de couvrir une audience publique qui se déroulait en présence du gouverneur Kambayi.

Selon JED, les quatre chevaliers de la plume avaient ensuite été détenus durant cinq heures dans un amigo de la police et l’un d’eux agressé. 

Le gouverneur Denis Kambayi assure qu’il n’a pas des problèmes avec des journalistes. Il renseigne aussi qu’une réaction écrite est en élaboration pour démontrer à JED que les différents cas relevés ne peuvent pas être prouvés sur le terrain.

« Ce n’est pas bon de faire des affirmations gratuites sans vérifications », se désole-t-il.

JED met également en cause un groupe d’hommes présentés comme anciens miliciens faisant partie de la garde rapprochée du gouverneur dans l’agression des journalistes survenue à la sortie d’une conférence de presse organisée par Denis Kambayi.

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