La police nationale congolaise a présenté mardi à Kinshasa deux personnes accusées de détention d’armes, tortures, enlèvement et d’atteinte à la sureté de l’état. A en croire le porte-parole de la police, le Colonel Pierrot Muanamputu, l’un des prévenus du nom de Ayiki Tabani a indiqué sur procès-verbal qu’il avait été contacté par Moïse Katumbi pour déstabiliser le pays à partir du territoire d’Aru dans la province de l’Ituri.
« Il a confirmé sur procès-verbal, les renseignements qui établissent qu’en date de 2 et 3 février 2017, à Kampala qu’il a pris des contacts avec le Colonel John Tshibangu et un lieutenant du nom de Massamba, en compagnie de plusieurs autres éléments en provenance de l’Afrique du Sud, et de la Belgique, qui tous se sont déclarés être des émissaires de Moïse Katumbi », relate le porte-parole de la police.
Le prévenu a été interpellé le 3 avril dans un centre de capture à Bunia, alors qu’il s’apprêtait à remplir des formalités pour obtenir un passeport sous de fausses données, a jouté l’officier.
Vous pouvez suivre le Colonel Pierrot Muanamputu dans cet extrait sonore :
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« Montage grossier »
Réagissant à ces accusations, le secrétaire général adjoint de la plateforme électorale de Moïse Katumbi « Ensemble » Christian Mwando a dénoncé un « montage grossier d’un régime qui est aux abois ».
Pour le président de l’UNADEF, Moïse Katumbi est un homme de paix qui n’a pas l’intention de faire la guerre pour déstabiliser le pays. Il demande à la Majorité présidentielle de présenter son candidat à l’élection présidentielle en lieu et place d’entrainer la population dans des débats « de bassesse ».
Vous pouvez suivre Christian Mwando dans cet extrait sonore :
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